On fera pas le buzz avec de bonnes nouvelles... tant pis !
C'est un conte de Noël, une belle histoire sans sorcière. Pas de tragédie déclencheuse, rien que des fées et des baguettes magiques.
Pessimistes dans l'âme, passez votre chemin, sauf si vous avez envie de changer d'aire... ;) La magie existe, je l'ai rencontrée !
J'ai eu la chance d'avoir dans mon entourage, tout près de moi, sans que je le sache, un véritable troupeau de fées et un arsenal de baguettes magiques ! Mais commençons par le commencement...
Les contes de fées, j'ai raccroché depuis que je ne crois plus au Père Noël. Evenement déclencheur, bons génies, méchantes sorcières, personnes désintéressées, ils vécurent heureux jusqu'au bout de la vie, ça c'est pour mon fils... mais après les aventures folles qui me sont tombées dessus cette année, j'ai discrètement mis mes plus gros chaussons sous le sapin... on n'sait jamais.
Acte I
Scène 1. La rencontre
Tout commence l'hiver dernier. Un dimanche nuageux et froid où, de sortie avec mon

fils, nous croisons la maman d'une grande camarade de ma divine progéniture. Pendant qu'ils s'étalent lamentablement dans un château gonflable, les mamans blablatent. Julie me pose des questions sur notre structure, je lui explique tout ce qui me tient à coeur, la #pureté des produits, #l'éthique et la #redistribution, elle me pose des questions sur l'extraction des huiles, me demande l'adresse du site internet, j'explique comme c'est difficile pour une petite structure de percer... Elle me dit "je vais y jeter un oeil et je te dirai ce que j'en pense" comme le font la plupart des gens bienveillants que je cotoie avant d'être repris dans le tourbillon de la vie et d'oublier... pas Julie.
Scène 2. La Blague
Elle me rappelle le lendemain. Elle a regardé le site. Rendez-vous, tea time, blabla . Julie attaque bille en tête. Je pense que ce rendez-vous est gravé dans ma mémoire pour toujours. Je le couche ici si un jour j'en oubliais une partie :
Julie : Il vous manque un spot. Tu vois, moi, pour vos produits, j'imagine bien un spot vidéo.
Mon compteur cérébral se met en marche et affiche une rangée non négligeable de dollars qu'on n'a pas.
Suzanne : Oui, un spot...
Julie : Oui, tu vois, pour tes produits qui parlent d'hydratation, je verrais bien une femme au fond de l'eau, qui bougerait grâcieusement, avec du tissu, des voilages, de l'or pour rappeler l'or qui se trouve dans vos flacons...
Mon compteur cérébral clignote en rouge en même temps que les belles images de Julie se superposent... un game over apparaît soudain... qu'ess que ça peut bien vouloir dire...?
Suzanne pour elle-même : elle est gentille Julie. Qu'est-ce qu'elle est sympa ! Mais à priori, elle n'a pas compris le terme "on n'a pas un radis"... ou alors elle déraille...
Julie continuant sur sa lancée : ce qui serait bien c'est qu'on ne distingue pas ce que c'est au début, et puis que, très lentement, sa robe s'ouvre comme une fleur, qu'on y découvre....
Là, pour être honnête, je crois que j'ai arrêté d'écouter Julie et que je me focalisais sur le compteur cérébral proche du crash intersidéral. Tous mes freins étaient en marche : qui va faire ça? Quel modèle pourrait? Comment payer quoi? Mais où? De quoi ça s'agit bon sang ?! Qu'est-ce qu'elle dit la dame?
Elles sont bien jolies les images que Julie me met en tête... Oui, bien jolies... ça fait presque de la peine d'arrêter le rêve pour lui signifier : "oui, ce serait bien, un jour peut-être, si on a des sous..."
Julie : Mais qui te parle d'argent ? Moi j'veux t'aider.
Suzanne pour elle-même toujours : Hein ?! Quoi ? Mais de quoi que quoi ? M'aider à quoi ? Mais c'est qui Julie en fait ? Qu'ess qu'elle me veut la dame?
Eh non, je ne savais pas qui j'avais en face de moi. Je ne savais pas que je parlais à une grande réalisatrice de films sous-marins. Je ne savais pas que quand elle avait une idée en tête on ne pouvait pas vraiment l'arrêter, surtout si elle était en train de boire du thé... du coup, j'ai encore rien compris quand elle m'a expliqué qu'en dehors de Narcose et du Free Fall, c'est elle qui avait aussi réalisé le clip de Beyoncé... the famous qui se passe dans l'eau... J'ai rien compris mais j'avais des paillettes dans les yeux, des papillons dans le bide et mon compteur cérébral qui continuait inlassablement à égrainer les freins : un tournage c'est pas gratos, il te faut des lumières, des costumes, un lieu à louer, un acteur, du matos, bip, bip, biiiiiiiiiiiip.
Def. |
Je sais pas vous, mais moi, quand on m'offre un cadeau et que je ne vois pas comment rendre la pareille, je suis gênée... Je ne sais pas comment accepter. Je me demande ce que j'ai fait pour mériter... Bref, je suis partagée. Donc, on m'amène sur un plateau en or un projet en platine, sans que je sache où je mets les pieds, sans savoir comment un tel projet peut se réaliser, sans savoir combien diable ça peut coûter, mais tout en sachant que le budget alloué est proche du zéro absolu...


Voici qu'arrive le bon génie Saïd ! Comme le papa Saïd des contes de la rue Moufetard. Saïd,

Def : voir aussi @couture_tatiana |

J'appelle donc Angelika, réticente au possible. Pas Angelika, moi... J'ai un mal fou à parler aux stars. J'ai un peu peur. Je ne sais pas comment je vais lui présenter le projet, ni comment je vais lui expliquer qu'on n'a pas de budget, je suis dans mes petits souliers lorsqu'elle décroche le téléphone.
Def. Angelika : (FS) fem. Fée Sirène. Tourbillon d'étoiles, pensées positives, YOUHOU, c'est parti ! Angelika, par la pensée, peut transformer n'importe quelle situation pourrie en paradis sur terre. Réalisatrice de rêves, Cheffe vegan, Ecrivain, Apnéiste, brave ses peurs pour en faire des atouts. |
Acte II
Scène 1 : les repérages



Def. Amandine Baron : (TP) fem. Transformatrice Personnelle. Artiste dans l'âme et sous toutes les coutures. Redonne tonus, restaure confiance en soi, conseilleuse d'âme sensible, trouve la beauté et la rend explosive. Ne pas s'adresser à elle sans être prêt au changement. Voir aussi : www.amandinebaron.com |
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Julie est débordée de projets. Elle s'en va quelques jours plus tard. Je reçois des photos de son périple. Des requins, des dauphins, des eaux bleues, des sirènes... des tas d'aventures... Peut-être la mienne est-elle un peu blafarde. Peut-être que ce montage ne verra pas le jour. C'est vrai quoi. Par rapport à ce qu'elle fait et ce qu'elle aime, elle est bien aimable de m'avoir consacré du temps. J'espère mais ne moufte pas. J'espère qu'elle n'aura pas oublié. J'espère, et puis c'est tout, reconnaissante de cette aventure quoi qu'il en soit.
La revoilà !
Julie : J'ai filé les rushs. A mon avis, on pourra rien en faire. En plus y'a une poussière sur l'objectif ! Pfff. Je l'ai pas vue. Les eaux sont floues, pas assez lumineuses... j'y crois pas.
Suzanne : Et j'peux y aller moi, voir le montage?
Julie : Non. C'est surprise.
...
Et c'est là qu'arrive... l'épilogue
Où Almo Films prouve par A+B qu'ils sont les mecs les plus talentueux de l'univers
Julie : Suzanne, rendez-vous demain matin chez Almo Films. On va voir ce qu'ils auront pu tirer des rushs. Va pas falloir trop être exigeant.
A l'heure tapante j'y suis. Un peu avant. Je trépigne, je fébrile, je suis clairement passée en mode hystérie... Je vais sans doute leur faire peur, j'ai du 100.000 volts qui me parcourt, je ne tiens pas en place, je saute, je puce, je moustique... je suis partout et on dirait une folle...
Inspire, expire... rentre chez Almo Film. Que des gars, que des bonnes têtes. Que des sourires. Une bande de mecs à la cool qui ont l'air de se fendre la poire une bonne partie de la journée en bossant dans la bonne humeur. Ca suffit à me détendre et mettre à l'aise, mais du coup, je perds totalement le bénéfice de mon inspire expire et ils me prennent sans aucun doute possible pour une folle. C'était couru.
Morgan : C'est Léo qui s'est occupé de ton projet. Franchement on revient de loin. Je trouve qu'il a fait un super boulot.
Léo : Bon ben j'ai fait ce que j'ai pu. Franchement, plus que ça on peut pas. Tu veux voir maintenant ou on attend Julie ?
Comment vous dire les gars... je vais bientôt tomber dans les pommes tellement chuis énervée là...
Suzanne : ah ben j'veux bien voir oui...
Et là ! Devant moi ! Défile sur l'écran le spot qui arrête le temps. Tout est en suspend. C'est beau ! C'est magique ! C'est somptueux ! Quelle classe ! Quelle grâce ! Et le petit mouvement d'épaule d'Angelika, vous l'avez vu? C'est trop d'émotions pour moi. C'est devant moi. C'est cadeau. C'est Waouh !
Def. Almo Film : (BLR) masc. Bons lutins rieurs. Bande de mecs qui rigolent en travaillant sans sembler se prendre la tête ni se prendre pour des dieux qu'ils sont. Léo : (PT) masc. Prodige timide. Se sert de l'outil lasso comme personne et peut, sans rien dire, repérer le récupérable, monter sans s'énerver, même avec une puce moustique derrière lui. Voir aussi : www.almofilm.com |
Rentre alors en scène la dernière fée de cette histoire. Celle qui clot l'aventure. Mina et sa voix venue d'en haut. Mina, ma talentueuse amie, qui, des chants de sirène, vous en fait 1000 à la seconde si vous voulez.
Mina est musicienne et compositrice. Si vous voulez la contacter, elle se fera un plaisir d'étudier la proposition que vous aurez à lui faire.
Merci Mina pour ta voix ! Elle se superpose parfaitement au film. Juste comme il faut. Par dessus le morceau qu'ils avaient choisi. Tout est parfait. Tout est au poil. Je chante la vie, je danse la vie, je remercie !
Def. Jasmina Barra : (CI) fem. Calme incarné. Etre lumineux à regarder pendant une tempête. Calme et tempère tout le petit monde des Vladimir Bozar. Berce et coolifie toute situation compliquée. Voir aussi : vladimir bozar 'n' ze sheraf orkestär |
Merci à tous pour votre soutien chaleureux. Pour le don du meilleur de vous-même sans attendre en retour. Je vous avoue que je suis tellement émue que je pleure un peu.
Merci, c'est bien blafard comparativement aux remous emotionnels intérieurs qui m'animent. Mais juste merci les copains. Merci.
MERCI !