L'aventure de la presse 2019
Bonjour à tous !
Ici Suzanne, qui vous parle des studios Ever Bio en duplex avec le Maroc. J'ai aujourd'hui le plaisir d'interviewer Yves Samama, créateur de la marque Ever Bio Cosmetics qui nous parle de la récolte 2019.
Yves bonjour, nous recevez-vous ?
Ah le millésime 2019 pour l'huile de graines de figues de barbarie.... Quelle histoire ! Mais avant tout, connaissez-vous la cochenille femelle? C'est elle qui fournit cette merveilleuse couleur rouge carmin dont on se sert comme pigment dans la peinture à l'huile, mais aussi comme colorant alimentaire notamment dans la grenadine (susceptible entre parenthèses de déclencher des crises d'asthme ou d'urticaire).
Oui Yves, merci, donc vous semblez avoir eu des problèmes avec cette cochenille c'est ça ?
De plus cette cochenille se nourrit de la sève des cactus qu'elle assassine à bas bruit. Nous sommes au coeur de l'histoire; Pas de casctus, pas de graines, et pas de graines, pas d'huile.
Il semblerait que la liaison soit mauvaise... Yves Samama me recevez-vous ?
... Il semblerait qu'il y ait un léger décallage avec le Maroc... Vous nous entendez ?
Il aura fallu tourner, prospecter, discuter pour arriver à la moitié du résultat escompté. Location d'un terrain, décharge de fruits, tri des fruits, séparation des graines de la pulpe, puis enfin séchage.
... Oui vous nous parliez hors antenne je crois de la concurrence qui ne cueillait pas les fruits à maturité ? Pouvez-vous nous parler des figues qu'on vous a proposées qu'on voit à l'image je crois...?
Mais il a plu, plu, plu.
Décidément, à priori, on ne s'entend pas. Oui, effectivement, on voit que le temps a l'air maussade sur l'image. Je suppose que ça a posé des problèmes pour faire sécher les graines ?
D'où improvisation d'un four pour faire sécher les graines. Vous croyez que c'est fini??? Non, bien sûr. Tri des graines, presse des graines, décantation de l'huile, puis enfin, filtration.
Mais aujourd'hui, malgré les coups du sort, cette huile est encore plus belle que celle de l'année dernière.
Un grand merci à Monsieur Réda qui a largement participé à l'aventure.
Oui, merci à Réda ! Vous me disiez qu'il vous avait encore beaucoup aidé cette année n'est-ce pas ? Je crois que c'est une personne en qui vous avez entière confiance...?
Monsieur Samama ?
Non, à priori ça a coupé, c'est pas de chance. Je crois qu'il avait pourtant encore tant à dire sur Réda, qui (d'après ce que je sais, mais je ne suis pas calée en presse people) vient de se marier. Lequel Réda, compte tenu de la récolte pas assez importante, a cherché des fruits, qui, me semble-t-il, devaient être déplacés en cagettes, lesquelles cagettes sont fort difficiles à trouver ces temps-ci pour une raison que j'ignore.
Monsieur Samama ? Vous voulez nous parler des cagettes ?
Non, il est bel et bien parti... Je vais meubler encore un peu, mais je crois que c'est la fin de cette interview.
J'espère que Monsieur Samama nous reviendra bien vite, aussi vite qu'il verra cette interview en ligne afin de combler les lacunes du texte... J'espère... pour vous !
A très vite.
Suzanne